La majoration à prévoir en cas de retard de déclaration
Si en dépit de ces délais extensibles, vous ratez à nouveau le coche, on ne va pas vous mentir, vous allez finir par être sanctionné ! Cette sanction se traduira par une majoration de 10 %.
Si vous avez cependant une bonne raison pour justifier votre retard, il vous sera alors possible d’adresser à votre centre d’impôts une lettre de demande de remise gracieuse de la majoration, dans laquelle vous détaillerez le motif de votre retard. Envoyez le tout de préférence par LRAR (lettre recommandée avec accusé de réception), en avançant évidemment un motif pertinent : maladie, accident, etc. L’étourderie ou la « phobie administrative » ne sont pas considérées comme des motifs pertinents.
Si la demande est rejetée, vous serez alors tenu de régler le solde de vos impôts et de leur majoration en optant pour un des moyens suivants : le Tip (pour titre interbancaire de paiement), le chèque (accompagné du Tip, non signé, non agrafé et non collé), le paiement en espèces (à proscrire si la somme due dépasse 300 euros) ou encore le virement bancaire. Vous pouvez également vous rendre au guichet de votre centre des finances publiques.