Différence entre les méthodes de l’actualisation des flux de trésorerie
Deux méthodes sont utilisées pour dresser un état des flux de trésorerie : la méthode directe et la méthode indirecte. Un état des flux de trésorerie est également divisé en trois sections : les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement et les flux de trésorerie liés aux activités de financement. Peu importe la pratique comptable utilisée, le calcul des portions liées aux activités d’investissement et de flux de trésorerie est le même. L’unique différence entre la méthode directe et la méthode indirecte réside dans le calcul des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation.Comme son nom l’indique, la méthode directe est plus directe et témoigne de toutes vos entrées et vos sorties de fonds brutes. La méthode indirecte retourne dans les flux de trésorerie pour ajuster le bénéfice net ou le revenu net selon les variations des opérations sans effet sur la trésorerie. Pour faire ce calcul, prenez le revenu net, ajoutez les dépenses sans effet sur la trésorerie, puis ajustez le montant selon les gains et les pertes résultant de la vente des actifs. Ensuite, rendez compte des variations des actifs sans effet sur la trésorerie actuels et des comptes de fonds de roulement, à l’exception des effets et des dividendes à payer.Les deux méthodes arrivent au même résultat. La méthode indirecte est plus couramment utilisée par les entreprises, puisque les chiffres utilisés dans cette méthode servent dans d’autres états financiers, ce qui en facilite le calcul.
Avantages et désavantages de la méthode indirecte
Même si la plupart des entreprises aiment la méthode indirecte parce qu’elle est facile à utiliser, les membres du Conseil des normes comptables internationales préfèrent la méthode directe parce qu’elle donne une image claire des entrées et des sorties du flux de trésorerie. Autrement dit, le principal avantage de la méthode indirecte est qu’elle est plus simple, alors que son principal désavantage est son manque de transparence.
Différence entre les PCGR canadiens et les IFRS
L’état des flux de trésorerie est l’un des trois états financiers obligatoires à la fois en vertu des Principes comptables généralement reconnus (PCGR) canadiens et des Normes internationales d’information financière (IFRS). En général, les deux ensembles de normes sont uniformes en ce qui concerne l’état des flux de trésorerie. Les deux vous permettent de présenter les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation à l’aide de la méthode directe ou indirecte. Comme le Canada s’apprête à passer aux IFRS, vous devez être au courant de la principale différence entre ces normes. Selon les IFRS, l’intérêt et les dividendes peuvent être répartis dans les activités liées à l’exploitation, à l’investissement ou au financement. Toutefois, selon les PCGR canadiens, si les intérêts et dividendes sont présentés dans l’état des résultats, ils doivent être présentés sous forme de flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation et non d’investissement ou de financement.Vous pouvez produire votre état des flux de trésorerie à l’aide de la méthode indirecte ou directe. Elles ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. La méthode indirecte peut être plus simple pour vous, puisque la méthode directe nécessite certains renseignements supplémentaires sur les comptes et prend plus de temps.
