Les produits de consommation courante sont des articles que les consommateurs achètent souvent et facilement sans trop y réfléchir, par exemple des journaux, des magazines, des articles d’épicerie et de l’essence. Comme les consommateurs ont une bonne idée du coût de ces articles, ils ne regardent pas vraiment le prix à moins qu’il ne dépasse leurs attentes. Bien que la plupart des gens ne se soucient pas de savoir si une tasse de café coûte quelques dollars, ils peuvent être surpris de voir qu’elle coûte six ou sept dollars.
Les produits de consommation courante contrastent avec les biens spécialisés, qui sont des articles coûteux comme les véhicules, dont le coût de renonciation est plus élevé pour le consommateur. Le coût de renonciation est le sacrifice que le consommateur doit faire pour acheter un bien spécialisé par rapport à un autre achat.
Une façon de commercialiser les produits de consommation courante est de rendre le magasinage aussi efficace que possible. Plus le client peut obtenir le produit et sortir du magasin rapidement, plus il a tendance à être satisfait. Pensez aux articles que vous voyez pendant que vous faites la file à la caisse. La gomme à mâcher, les bonbons, les magazines et les journaux sont des articles de consommation courante qui se trouvent près de la caisse, ce qui permet au client de les trouver et de les acheter plus facilement.
Faciliter le magasinage est un objectif majeur du marketing. Le géant de la distribution Amazon a déjà ouvert une épicerie sans caisses. Lorsque les clients quittent le magasin, leurs articles sont scannés et leur compte est débité automatiquement, ce qui rend les produits de consommation courante plus attrayants. L’Internet des objets offre également des possibilités intéressantes pour la commercialisation des produits de consommation courante. En effet, les analystes estiment qu’il y avait 30,7 milliards d’appareils connectés en 2020. Imaginez des réfrigérateurs qui commandent votre liste d’épicerie ou des imprimantes qui commandent de l’encre avant d’en manquer. Ce n’est qu’un début pour les consommateurs, qui n’auront peut-être plus besoin de quitter leur divan un jour, sauf pour répondre à la porte.